Ce tome est le deuxième de la saga autour d’Auschwitz, écrite par Heather Morris. Il suit Le tatoueur d’Auschwitz, que j’ai lu en 2022 et qui a été un coup de cœur (retrouvez ma chronique sur le blog).
Cette fois, le lecteur retrouve Cecilia Klein – Cilka – qui, après avoir vécu dans le camp de Birkenau, où elle s’est battue pour survivre, se retrouve de nouveau enfermée, punie d’avoir « collaboré » avec l’ennemi.
Quatrième de couverture
Cilka Klein n’a que 16 ans lorsqu’elle est déportée. Très vite remarquée pour sa beauté par le commandant du camp de Birkenau, elle s’est mise à l’écart des autres prisonnières.
Mais à la libération du camp par les Russes, elle est condamnée pour collaboration et envoyée en Sibérie. Un deuxième enfer commence alors pour elle. Au goulag, où elle doit purger une peine de quinze ans, elle se lie d’amitié avec une femme médecin et apprend à s’occuper des malades à l’hôpital.
C’est ainsi qu’elle rencontre Alexandr, et qu’elle découvre que l’amour peut naître même dans les situations les plus dramatiques.
Extrait
Camp de concentration d’Auschwitz,
27 janvier 1945Cilka ne quitte pas des yeux le soldat qui se tient devant elle. Il fait partie de l’armée qui est entrée dans le camp. Il dit quelque chose en russe, puis en allemand. L’homme domine la jeune fille de toute sa taille.
— Du bist frei.
Tu es libre. Elle ne sait pas si elle a réellement entendu ces mots. Les seuls Russes qu’elle a vus avant, dans le camp, étaient des prisonniers de guerre aux visages émaciés qui mouraient de faim. Se pourrait-il que la liberté existe ? Se pourrait-il que le cauchemar soit terminé ?
Un roman historique touchant
Une fois de plus, le roman est poignant et criant de vérité, tant il s’appuie sur des faits historiques et les recherches menées par Heather Morris lors de son processus d’écriture.
Le lecteur se retrouve de nouveau confronté à l’Histoire et aux horreurs subies par certaines tranches de la population. Néanmoins, même sans adoucir l’ensemble, c’est tout de même plus édulcoré que ce que l’on peut voir dans les livres d’Histoire.
Cilka est la bouffée d’oxygène au milieu de l’horreur du camp. Sa gentillesse et sa bienveillance envers les autres sont des qualités rares mais au travers de son périple qui va durer des dizaines d’années, elle va avoir la chance de rencontrer des personnes comme elle, à l’instar du médecin du camp. Mais, là où réside la beauté du roman, c’est dans le fait que Cilka garde foi en l’amour, envers et contre tout.
En bref
J’ai donc, une fois de plus, été séduite par un roman d’Heather Morris, bien que cette fois, je n’aie pas atteint le coup de cœur, contrairement au premier roman, Le tatoueur d’Auschwitz. Néanmoins, le troisième opus ne tardera pas à rejoindre ma PaL papier.