(J’ai pris un peu de retard dans la rédaction des articles du blog, à cause du confinement. Étant en télétravail et avec un bébé à la maison, cela n’est pas toujours évident…de bloguer et de lire…)
Agatha Raisin…quel bonheur de la retrouver pour une quatrième aventure.
Comme je l’annonçais dans mes chroniques précédentes de la série, je me suis empressée de me procurer le tome 4 et de le démarrer…et le dévorer, encore une fois !
Quatrième de couverture
Après un séjour de six mois à Londres, Agatha retrouve enfin ses chères Cotswolds – et le non moins cher James Lacey. Même si le retour au bercail de son entreprenante voisine ne donne pas l’impression d’enthousiasmer particulièrement le célibataire le plus convoité de Carsely.
Heureusement, Agatha est très vite happée par son sport favori : la résolution d’affaires criminelles. Comme le meurtre d’une certaine Jessica, qui militait pour le droit de passage de son club de randonneurs dans les propriétés privées des environs.
Les pistes ne manquent pas : plusieurs membres du club et quelques propriétaires terriens avaient peut-être de bonnes raisons de souhaiter sa disparition. Mais la piste d’un tueur se perd aussi facilement que la tête ou… la vie !
Extrait
Dans la City, à Londres, Agatha Raisin contemplait le reflet du soleil sur le mur de son bureau. Perçant à travers les lames d’un store vénitien, il se divisait en multiples flèches de lumière qui descendaient peu à peu sur le mur et les meubles au fur et à mesure que le jour déclinait. C’était le cadran solaire de sa journée de travail.
Mon avis
J’avais tellement envie de me replonger dans les aventures d’Agatha Raisin, après une précédente lecture un peu trainante. Cette saga m’apporte, depuis le début, légèreté et humour. Tout ce dont j’avais besoin en ce moment. Surtout au regard de la situation sanitaire actuelle.
L’histoire, comme pour les premiers tomes de la saga, nous plonge au cœur d’une enquête policière aux côtés d’Agatha Raisin. Cette fois-ci, elle est appelée « au secours » par de la famille d’une des habitantes de Carsely, qu’elle fréquente. Poussée par sa curiosité et son goût de l’aventure, Agatha ne va, bien sûr, pas refuser cette invitation à se lancer à la poursuite d’un meurtrier.
Agatha, pas vraiment sportive pour deux sous se joint cette fois à un groupe de marcheur. Leur leader, une jeune femme assez sûre d’elle et féministe s’est faite assassiner. Comme lors des derniers tomes, Agatha va être épaulée dans son enquête par James Lacey, son séduisant voisin à la retraite. Ces événements vont parfois créer des situations cocasses où Agatha va déployer tout son humour. Bref, c’est frais, c’est léger. Une enquête policière assez drôle et sans prise de tête.
J’ai également apprécié l’environnement de l’enquête, autre que Carsely. Cela a permis à l’auteure d’introduire de nouveaux personnages. Un peu de renouveau fait beaucoup de bien, surtout dans les sagas… Et puis, tant que l’on parle de personnage…quel bonheur de ne (presque) pas retrouver Roy, l’ancien assistant d’Agatha. Son côté exubérant/exaspérant commençait à réellement me taper sur les nerfs…j’ai un mauvais pressentiment le concernant. Il m’apparaît vraiment sournois. A voir par la suite, cependant…
En bref
Quelle lecture agréable encore une fois. Agatha et son humour nous permettent à tous les coups de passer un bon moment. Les relations entre les personnages évoluent, on en découvre de nouveau. La solidarité à Carsely est toujours de mise.
Étonnement, j’ai presque préféré ce roman au précédent. M.C. Beaton va à l’essentiel et les relations sont peu développées mais le roman est surtout axé sur l’enquête. Encore une fois, Agatha et son voisin (le colonel à la retraite James Lacey) ont le don pour s’attirer les problèmes et se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Mais n’est-ce pas là totu ce qui fait le charme de notre quinqua préférée ?