Comme chaque année, je retrouve avec bonheur l’une de mes autrices chouchou : Serena Giuliano.
Chaque mois de mars, elle nous confie son nouveau bébé. Depuis que j’ai découvert sa plume, j’attends la sortie poche avec impatience (j’ai toute la collection dans ce format).
Fiche du livre
Quatrième de couverture
Six foyers, et un point commun : Eléonore, femme de ménage. Mais leur routine risque de se voir chamboulée…
Lundi, dottore Di Martino. Veuf au cœur brisé.
Mardi, signora Rizzo. La doyenne à l’esprit mal tourné.
Mercredi, les Ferrara. Culs-bénits, autoritaires.
Jeudi, signora Marino. Voyante : lit dans les cartes et les pensées.
Vendredi matin, signor et signora Landi. Aisés, bronzés, désespérés…
Vendredi après-midi, signor D’Amato. L’homme invisible !
À Salerno, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Éléonore. Entre ses ménages et ses jumeaux ados, elle n’a pas le temps de goûter à la dolce vita.
Surtout, Éléonore ne parvient pas à oublier Marco, dont elle vient de se séparer.
Pendant qu’elle récure chez les autres, au moins, son esprit est occupé.
Mais en pénétrant dans l’intimité de ses clients, elle va s’apercevoir que les apparences sont trompeuses, et sa routine bien huilée pourrait se trouver chamboulée…
Son rêve de toujours deviendra-t-il réalité ?
Et si un hasard s’apprêtait à rebattre toutes les cartes ?
Extrait
Des livres partout, par centaines.
Des piles jusqu’au plafond, qui débordent dehors, sur une petite cour.
Des livres abîmés par la mer et la pluie, qui forment un escalier, sur lequel on peut monter, pour admirer la vue.
Des mots par milliers, qui ne cherchent qu’à être lus.
Un voyage direction l’Italie
Une fois de plus, au travers de ce roman, Serena Giuliano nous embarque pour un voyage en direction de l’Italie, et plus précisément à Salerne, dans le sud du pays. Cette fois-ci, nous partons à la rencontre de différentes familles et de leurs histoires : chacune a ses secrets, Eléonore, le personnage principal – et femme de ménage qui côtoie ces foyers -en est la gardienne. Et nous, lecteurs, allons les découvrir au fur et à mesure de notre lecture.
Dans ce roman, différentes thématiques sont abordées, telles que la violence, les chagrins d’amour, la famille ou encore les secrets. L’autrice a magnifiquement bien jonglé entre tout cela. Malgré une apparente distance, dans chaque famille où elle intervient, Eléonore est une sorte de « bonne fée » et un élément de lien entre chaque secret. Mais, cette femme de ménage au grand cœur a un rêve, que l’on nous apprend petit à petit. Va-t-elle parvenir à le réaliser ? Son altruisme va-t-il l’aider ?
Les personnages secondaires sont tous différents les uns des autres, chacun avec leurs forces et leurs faiblesses mais finalement, bien que le seul véritable trait d’union entre eux soit Eléonore, ils se complètent à merveille et sont véritablement attachants.
Au cours de la lecture, le lecteur rencontrera différents passages en italique, qui sont une sorte d’épilogue, disséminé tout au long du roman. Ce procédé est très astucieux et contribue une fois de plus à la fluidité du roman puisque le lecteur n’a qu’une envie : découvrir la suite. Cela renforce également la fluidité de la lecture. Le seul bémol est que ce roman se dévore et donc se termine trop vite : je serais bien restée pour 200 pages supplémentaires avec ces personnages si attachants, tous à leur manière.
Comme à chaque fois avec Serena Giuliano, j’ai passé un excellent moment grâce à la légèreté de sa plume, même si l’ensemble des sujets abordés n’est pas des plus faciles et sert de fil conducteur à un élément du récit…que l’on découvre totalement à la fin de l’épilogue, bien que certaines thématiques qui en découlent se dévoilent petit à petit.
En bref
Encore un excellent roman de Serena Giuliano ! Je me suis régalée une fois de plus : l’histoire, les personnages, le décor de fond…tout nous embarque pour un voyage en Italie. Sur la toile de fond que tisse la vie d’Éléonore, on découvre des personnages touchants et une histoire qui chamboule et fait réfléchir. J’ai beaucoup aimé l’épilogue, disséminé tout au long du roman : c’est quelque chose que je n’avais encore rencontré dans aucune de mes lectures.