Il y a parfois des romans dont la couverture nous attire irrémédiablement, comme un aimant. Ça a été le cas pour moi avec ce roman. Dès l’instant où je l’ai vu passer sur bookstagram, je n’ai pu m’empêcher de lire la quatrième de couverture et j’ai fini par craquer.
Je n’avais pas prévu cette lecture à ma pile à lire d’octobre, et pourtant, depuis plusieurs jours, elle me faisait extrêmement envie. Et comme il faut toujours s’écouter pour éviter la panne lecture… j’ai craqué. Et qu’est-ce que j’ai bien fait ! Je vous laisse découvrir l’intégralité de ma chronique, mais je vous le dis d’ores et déjà : cette lecture a été un véritable coup de cœur.
Fiche du livre
Quatrième de couverture
Comment reprendre goût à la vie quand on pense avoir tout perdu ? C’est la question que se pose Candice depuis la disparition brutale de son mari. Rongée par la mélancolie, la romancière traîne ses idées noires jusqu’à en perdre l’inspiration. Lorsque sa fille, Mathilde, se voit offrir l’opportunité de quitter Paris pour reprendre une boulangerie et son salon de thé, Candice la suit sans hésiter. Mais suffit-il de mettre de la distance avec ses souvenirs pour véritablement tourner la page ?
Dans le petit village du nord de la France où elles s’installent, Candice et Mathilde vont chaque jour être confrontées à leur histoire, leurs doutes et leurs peurs. Elles devront réapprendre à sourire à la vie et aux autres jusqu’à se libérer de leur passé et s’ouvrir, chacune à sa manière, au bonheur qui frappe à leur porte en cette période de Noël.
Extrait
Mes pensées sont régulièrement occupées par les souvenirs de mon mari, mais je n’en parle que très peu, même avec ma fille. En parler ravive la douleur. La douleur rappelle le manque et le manque entretient la peine. C’est un cercle vicieux dont j’essaie quotidiennement de me défaire.
Une douceur à savourer
Ce roman, c’est comme un bonbon, comme du chocolat. On a envie de le savourer, mais il est tellement doux qu’il créé aussi une ambivalence et qu’on a envie de le découvrir d’une traite. C’est un peu ce qui m’est arrivé avec cette lecture : je ne pouvais pas m’empêcher de lire un chapitre, puis un autre, et encore un autre…tout en ayant peur de quitter ces personnages, cet environnement et ce décor imaginé par Céline Gaudel.
En effet, malgré le drame survenu dans la vie de Mathilde et sa mère Candice – elles ont perdu un être cher : un père et mari – l’histoire est toute douce et les personnages des deux jeunes femmes sont attachants. L’autrice nous plonge dans une ambiance cosy, celle d’un salon de thé attenant à une boulangerie, rachetée par Mathilde et Candice dans les Hauts-de-France, afin de quitter leur vie parisienne et les souvenirs – devenus trop douloureux – qui y sont rattachés. Candice est écrivaine, donc forcément, elle rend le salon de thé encore plus chaleureux et c’est – je pense – ce qui contribue aussi en grande partie à faire de ce roman une petite douceur.
La plume de l’autrice – que je découvre avec cette lecture – est fluide et rend la lecture envoûtante : il est difficile de lâcher le roman tant on a envie de rester dans cette ambiance si douce. C’est d’ailleurs cet adjectif qui peut décrire le mieux le petit village où se déroule l’histoire. Tout le monde se connaît et les liens se nouent facilement et les villageois se portent respect et amour. Bien évidemment, tout n’est pas non plus tout rose puisqu’il y a une part de mystère, un secret qui concerne l’un d’eux. Ce n’est pas une surprise de découvrir qui et pourquoi, mais cela n’entache en rien le bonheur de la lecture : ce roman porte bien son titre, à plus d’un sens.
La thématique abordée est celle de la reconstruction. Certes, le roman se veut un peu idyllique et parfait, mais n’est-ce pas aussi le rôle de la lecture : permettre au lecteur de s’évader au travers des personnages et décors créés par les auteurs ?
Vous l’aurez compris, ce roman qui fait la part belle à l’amour, à l’amitié et à la douceur de vivre et de se reconstruire, est un petit bonbon, une pépite littéraire et l’un de mes (rares) coups de cœur de cette année 2024. A la fin de ma lecture, je me suis retrouvée avec les larmes aux yeux (de joie) et le sourire aux lèvres. J’ai vraiment passé un excellent moment.
En bref
Mais quel coup de cœur pour ce roman : l’une de mes plus belles lectures de 2024 ! L’autrice y parle de reconstruction après un drame, au travers de Candice & sa fille Mathilde. Si elle est possible, c’est grâce à leur projet de boulangerie et salon de thé dans le Nord de la France. Ce roman est un véritable petit bonbon. Je referme cette lecture avec les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres.
2 Commentaires
J’aime beaucoup l’idée du roman même si le « plot » de départ est du genre à me mettre très mal! :-/ mais ça a l’air tellement doux au final que je ne sais pas… 🙂
Oui, ça l’est (doux) et finalement, on oublie assez vite la partie drame pour se concentrer sur la reconstruction et le bonheur.