Après avoir lu le premier tome de cette saga de Sophie Jomain – Cherche jeune femme avisée – en juillet 2023, que j’avais adoré, je me suis enfin lancée dans la découverte du tome 2.
J’avoue que j’ai eu un peu de mal à le démarrer car il avait rejoint ma pile à lire de septembre puis, faute de temps, celle d’octobre. Vous avez été nombreux ici ou sur mon compte instagram, à me le recommander alors en octobre, je l’ai enfin démarré !
Fiche du livre
Quatrième de couverture
« Jane, que serais-tu prête à faire pour expier tes fautes ? »
Escroc, voleur, menteur, tricheur… Les adjectifs n’ont jamais manqué pour définir Martin Legrand.
Égoïste, vénale, jalouse, sournoise, des épithètes qui ont toujours collé à la peau de Jane Stewart. Mais cette fois, elle est prête à se faire pardonner. Ils reprendront les choses là où ils les avaient laissées. Avant l’accident, avant que leur vie ne vole en éclats.
Extrait
Prologue
– Prends-moi, ordonna Jane d’une voix rauque de désir.
Martin posa tranquillement sa veste sur le capot de la Mercedes décapotable et se retourna avec une lenteur étudiée. D’un regard lascif, il suivit les courbes du corps exceptionnellement mince et harmonieux de Jane. En pleine nature, debout devant lui, juchée sur des talons aiguilles et sans rien sur le dos, elle s’apparentait à une créature sortie tout droit de l’enfer pour le piéger. Il s’attarda sur son pubis entièrement épilé, sur la tache de naissance café au lait qu’elle portait juste au-dessus de l’aine gauche, sur ses jambes interminables, et remonta vers ses seins ronds et dorés.
Jane se caresse l’intérieur des cuisses. Elle était douée de persuasion, mais il n’avait pas besoin de ça pour céder. Il avait envie d’elle.
Une lecture décevante et malsaine
Dès le prologue, nous retrouvons des personnages du premier tome, en l’occurrence Martin et Jane – qui étaient déjà présents dans le premier roman, Cherche jeune femme avisée, en tant que personnages secondaires. Cette fois-ci, c’est autour d’eux que tourne ce roman. Ce prologue donne le ton du livre et m’a un peu refroidie dès les premières pages. Je l’ai trouvé glauque, surprenant, et il m’a poussé à m’interroger sur la suite. De fait, cette lecture partait mal pour moi… j’ai tout de même continué à découvrir l’histoire, puisque nombre d’entre-vous m’ont vanté ce roman.
Effectivement, les personnages du premier tome sont bien tous présents : Adrien de Bérail, Gabrielle Geris (qui est désormais mariée à Adrien ; ils ont eu un fils, Hugo), Martin Legrand et Jane Stewart (les personnages principaux de ce deuxième tome), le docteur qui est un ami d’Adrien : Antoine St-Armand. D’autres personnages sont également présents, afin d’introduire le troisième tome : Un gâteau d’amour. Le lecteur assiste donc à une sorte de jeu des chaises musicales : les personnages principaux du tome 1 deviennent secondaires et les personnages secondaires deviennent ici principaux. Cela permet d’apprendre à découvrir leurs personnalités, leurs traits de caractère. Pour cela, je dois dire que Martin et Jane ne m’ont as vraiment plu, je dirais même que l’un comme l’autre, je les ai trouvés encore plus antipathiques que dans le premier tome. Mais cela n’est qu’une question de goûts et d’affect !
Ce qui m’a le plus dérangée dans ce roman, ce sont les thématiques abordées : Sophie Jomain y parle de violences conjugales, de domination psychologique, de pervers narcissique, de violences psychologiques, etc… c’est finalement un roman que j’ai trouvé très noir et assez loin du « feelgood » que j’ai pu ressentir dans le premier tome. Ici, l’histoire d’amour entre Jane et Martin est plutôt malsaine. Cela a vraiment entaché ma lecture : j’ai eu beaucoup de mal à avancer et je me suis fait violence pour le terminer.
Plusieurs comportements m’ont également agacée : celui de Martin envers Jane, qu’il considère comme sa chose. Pendant ce temps, de son côté, la jeune femme s’autoflagelle pour l’épisode que l’on a découvert dans le prologue…c’est un peu le serpent qui se mord la queue. Et puis, l’auteure nous introduit les personnages qui vont officier dans le troisième tome et alors là c’est le pompon : on se retrouve avec un homme « haut placé » manipulateur et violent envers sa femme…
Certaines scènes du roman notamment entre Martin et Jane sont trop présentes et ont quelque chose de dérangeant et – là encore – de malsain : ce sont notamment les scènes de sexe. J’ai eu l’impression de ne lire que ça à chaque chapitre ou presque.
Mais heureusement, il y a tout de même des rebondissements sur la fin du roman, et je dois dire que c’est cela qui a sauvé ma lecture : la vie de Martin prend un tournant inattendu et on assiste à une évolution de sa relation avec Jane (alléluia, les scènes de sexe se tarissent…). Il y a également un imprévu dans la vie de Jane, puis un saut dans le temps pour les 130 dernières pages du roman. Grâce à cela, j’ai réussi à terminer ma lecture plus facilement.
Autant j’avais apprécié la plume de Sophie Jomain dans le premier tome, autant sur ce deuxième opus, je dois dire que je n’ai pas franchement accroché… Mais peut-être que cela vient principalement des bémols que j’ai évoqués plus haut.
En bref
Autant j’avais bien aimé ma lecture du 1er tome, autant celui-ci ne m’a vraiment pas emballée dès le début. Les thématiques abordées sont tout sauf légères. J’ai même trouvé ça limite malsain : violence conjugale, relation de domination, pervers narcissique…bref un mélange tout sauf léger et feelgood ! On retrouve dans ce 2e tome les personnages du 1er : j’ai aimé retrouver Adrien et Gabrielle.
2 Commentaires
Oups! Pas sûre de me lancer dans ce second tome même si j’avais adoré le premier!
Ah mince, j’espère que ce n’est pas à cause de mon avis ?