Je poursuis ma découverte de la saga Inheritance Games, avec le tome 5, paru le 26 septembre dernier, aux éditions Pocket. Pour rappel, j’avais déjà posté mon avis sur les tomes précédents ; vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens suivants : tome 1 – tome 2 – tome 3 et tome 4.
Je remercie une nouvelle fois les éditions Pocket Jeunesse, pour l’envoi de ce tome, dans lequel j’avais hâte de me plonger. J’ai mis pas mal de temps à lire lire, car une pause lecture s’est imposée à la suite de mon accouchement…
Fiche du livre
Quatrième de couverture
Sept invitations.
Une île de rêve.
La chance d’une vie.
Bienvenue au Grandest Game, un concours annuel organisé par la milliardaire Avery Grambs et les quatre tristement célèbres frères Hawthorne, dont elle a hérité la fortune familiale. Pour participer et espérer gagner célébrité et fortune, il faut obtenir l’un des sept tickets d’or, les invitations les plus prisées du moment. Avec des millions en jeu, les concurrents seront prêts à tout pour l’emporter.
Certains sont obnubilés par l’argent, d’autres avides de pouvoir. Et chacun a ses petits secrets.
Au milieu de cette chasse au trésor effrénée, Grayson Hawthorne tient un rôle crucial. À mesure que les tensions montent et que les défis de plus en plus complexes poussent les participants à leurs limites – physiques, mentales, émotionnelles – il devient évident que tout le monde ne joue pas selon les règles…
Extrait
Prologue – un an auparavant
Il y avait un prix à payer pour le pouvoir, toujours. La seule question était de savoir lequel – et qui devait le payer.
Rohan le savait mieux que personne. Il savait aussi que cela ne valait pas la peine de s’en soucier. Que représentait un peu de sang versé, un cœur brisé ou un doigt cassé quand on était entre amis ?
Un vent de fraîcheur pour la saga
Ce cinquième tome est l’occasion de replonger dans la saga et dans un monde d’énigmes et de réflexion. Contrairement aux tomes précédents, l’autrice nous embarque ici dans une quête un peu différente, puisque ça y est, Avery Grambs a été désignée comme héritière officielle du vieux – défunt – Tobias Hawthorne.
Le roman s’ouvre avec un prologue, qui se déroule un an avant. Nous retrouvons certains personnages des tomes précédents (notamment Rohan), il est aussi question du Mercy Devil, le lecteur découvre qu’il va être ici question d’un « Grand Jeu » : The Grandest Game. Cela met en appétit et permet de réellement nous engager dans le roman, s’interrogeant sur ce jeu, son déroulement et sa finalité. C’est également cette épreuve » qui va être au cœur du roman. Nous passons donc sur une trame narrative différente des romans précédents, ce qui est assez appréciable car cela donne un vent de fraîcheur à la saga et lui permet de ne pas s’essouffler.
Le roman se découpe en chapitres relativement courts, alternant à tour de rôle le narrateur : Lyra, Gigi, Rohan. Ces personnages, que l’on retrouve dans les tomes précédents, permettent également de garde le lien avec les quatre premiers volets de la saga. Quant aux chapitres, leur taille permet de donner un véritable rythme de lecture. De plus, la plupart d’entre-eux se clôture avec une phrase, une situation qui intrigue : en tant que lectrice, j’avais du mal à m’arrêter et souhaitais connaître la suite…
Les énigmes, éléments centraux des précédents tomes, sont toujours présentes. Néanmoins, je les ai trouvées plus simples, moins tirées par les cheveux que ce que j’ai pu lire précédemment. Cela permet également un accès plus rapide et simple à la compréhension et a grandement facilité ma lecture !
La fin du roman laisse présager au lecteur qu’il y aura une suite, d’autant plus que le « Grand Jeu » n’est pas terminé à l’issue du roman : il reste encore une épreuve, qui permettra de déterminer le ou la gagnant.e.
Enfin, on retrouve bien ici la plume de l’autrice et ce qui a fait la recette des tomes précédents. Les personnages Hawthorne sont présents mais moins importants au roman, il en va de même pour Avery. J’ai néanmoins beaucoup aimé en apprendre davantage sur les « anciens » personnages qui étaient au second plan auparavant et qui, ici, sont réellement mis en avant. Le lecteur apprend à connaître leur caractère et leurs états d’âme au travers du jeu.
En bref
Un meilleur roman que le précédent, qui s’essoufflait un peu. Ici, les cartes sont rebattues, la structure narrative tourne toujours autour des énigmes mais apporte un véritable vent de fraîcheur qui fait un bien fou ! Je me suis régalée sur cette lecture, sortant un peu du contexte des précédents, tout en ayant adoré retrouver des personnages de la saga. La fin laisse présager une suite…
Merci aux éditions Pocket Jeunesse, pour l’envoi de ce service presse.